À la veille de la fête de l’Indépendance, le Congrès américain a définitivement adopté la loi de finances proposée par le président Donald Trump, qui devrait promulguer ce texte majeur le 4 juillet.
Après un premier vote mardi 1er juillet au Sénat, adopté de justesse par 51 voix contre 50, la Chambre des représentants a à son tour validé le projet jeudi 3 juillet avec 218 voix pour et 214 contre. Cette loi, qui reflète les grandes lignes de l’agenda économique du président Trump, prévoit notamment une réduction significative des impôts, un durcissement de la sécurité aux frontières et une baisse des dépenses sociales.
Malgré les fortes réticences de certains élus républicains, le camp présidentiel a réussi à faire passer le texte grâce à d’intenses tractations. Deux républicains ont toutefois voté contre, aux côtés de l’ensemble des démocrates, qui dénoncent une réforme « injuste » pour les plus modestes.
Le chef de la minorité démocrate à la Chambre, Hakeem Jeffries, a marqué l’opposition par un discours marathon de près de neuf heures, battant le record de l’ancien leader républicain Kevin McCarthy. “Comment célébrer une loi qui va fragiliser des millions de familles américaines ?”, a-t-il lancé.
À l’inverse, le président de la Chambre, Mike Johnson, a salué une victoire historique pour l’exécutif. Sur le réseau X, il a défendu “une loi générationnelle” qui “réduit les impôts, protège les frontières, renforce la puissance énergétique américaine et diminue les dépenses publiques”.
La Maison Blanche s’est elle aussi félicitée de cette adoption, annonçant l’avènement d’un “âge d’or” avec l’imminente signature du texte par le président Trump.
