Les catastrophes naturelles et les conditions météorologiques extrêmes ont entraîné des pertes économiques mondiales de 417 milliards de dollars en 2024, dont 154 milliards de dollars ont été pris en charge par les assureurs, rapporte le Wall Street Journal.
Citant un rapport du courtier en réassurance Gallagher Re, le quotidien économique souligne que l’année 2024 a été marquée par un nombre record de catastrophes naturelles, avec 21 événements majeurs. Ces catastrophes ont généré des coûts colossaux, plusieurs milliards de dollars, tout en se produisant dans un contexte de réchauffement climatique.
Steve Bowen, directeur chez Gallagher Re, explique que l’augmentation des pertes peut en partie être attribuée au réchauffement climatique, qui, selon lui, “tend à rendre des phénomènes météorologiques comme les ouragans en moyenne plus graves, mais pas nécessairement plus fréquents”. Le rapport précise également que les coûts des pertes liées aux intempéries ont augmenté en raison de l’inflation dans les coûts de reconstruction et de l’expansion urbaine.
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Les 154 milliards de dollars de pertes couvertes par les assureurs dans le monde représentent une augmentation de 27 % par rapport à la moyenne des 10 dernières années, précise le rapport. Parmi les événements les plus coûteux pour les assureurs en 2024 figurent l’ouragan Hélène et l’ouragan Milton, avec des pertes proches de 40 milliards de dollars.
Le rapport met également en évidence l’impact des incendies sur la région de Los Angeles, soulignant une évolution inquiétante des conditions climatiques : des phénomènes extrêmes qui surviennent en dehors des saisons habituelles. Bien que cette région soit traditionnellement sujette aux incendies, les conditions particulièrement sèches qui ont facilité leur propagation en janvier étaient “très inhabituelles”, selon les experts de Gallagher Re.
